Rhône septentrional
Nous faisons maintenant la deuxième partie de la vallée du Rhône avec Hermitage, Crozes-Hermitage, Condrieu.... La première partie (Rhône méridional est raccontée ici). Cette dégustation a eu lieu comme toujours à l'aveugle totale.
Autant vous dire tout de suite, cette soirée n'est pas à retenir dans les meilleures du cercle (en tout cas en ce qui concerne les vins. Pour le repas, c'est autre chose !). Et pourtant pour l'anniversaire de celui-ci, nous aurions rêvés mieux.
Ont participés : Brigitte VH, Luc VH, Frédéric B, Philippe M, David L, Emmanuel G, Gil B, Stéphane C, Yves B et Gildas P
Le Pré Royal, cave de St Désirat, St Joseph 2002, donnée par Fred, 8,5 € (note moyenne 2,5/5)
Rouge grenat brillant et fluide
Le premier nez est animal (viande), grillé voir brûlé : dur de commencer la dessus ! Puis à l'aération viennent quelques notes de fruits et notamment de framboise.
La bouche est marquée par le tabac et surtout l'amertume.
C'est pas très bon.
Les Hauts de Pavières, Cave de Tain, Crozes Hermitage, donnée par Fred, 6 € (note moyenne 1,25/5)
Rouge légèrement orangé et larmoyant.
Le nez est très floral (violette...), sur les épices et le cuir mais finalement assez rectiligne.
Bouche très acide et persistante sur le caoutchouc !
Bof
Le Prieuré, Jean-Luc Colombo, St Joseph 2003, donné par Yves, 12 €(note moyenne : 2,5/5)
Robe bigarot, soutenue et foncée avec des reflets vifs.
De fines notes boisée se font d'abord sentir, puis de subtiles notes de truffe et de caramel apparaissent. L'alcool est bien présent et dérange un peu. L'aération laisse place à quelques fruits dont la framboise.
La bouche est sur le caramel mais encore une fois le caoutchouc brûlé et l'amertume sont présents.
Hermitage 1996, Cave de Tain l'Hermitage, donnée par Gildas, 30 € (note moyenne 1,4/5)
Rouge foncé pâtiné qui frange et qui laisse présager d'un vin de quelques années.
Nez légèrement floral et de caoutchouc. On sent comme une pelouse coupée qui commence à fermenter.
Le passage en bouche est terrible (tout le monde grimace et il y a de quoi ! ). Encore ce goût de caoutchouc brûlé avec une acidité bien présente. L'aération au cours du repas ne donnera rien de plus...
Les Lauves, Jean-Luc Colombo, St Joseph 2001, donnée par David, 13 € (note moyenne 3/5)
Rouge cerise qui commence à tuiler.
Joli nez sur les épices, réglisse, l'animal et la crème de mur.
Bouche persistante sur le fruit mais la finale est amère.
Terres Brûlées, Jean-Luc Colombo, Cornas 2003, donnée par Luc, 30 € (note moyenne 3,6/5)
Rouge violacé soutenu et dense.
Nez étendu : épices, poivre, banane séchée, bois séché, réglisse et fruits rouges.
L'attaque est franche, tannique, équilibrée et persistante. Une légère acidité en finale
Certainement la meilleure bouteille de la soirée, enfin la moins décevante.
Aperçu de ce qui a suivi cette déguste (sur un registre de gibier bien entendu)
Terrine de sanglier
Rôti de chevreuil marinade chaude...