Pinot gris d'Alsace
Dégustation du 27 mai 2005 chez Emmanuel et Catherine
Etaient présents : Brigitte VH, Catherine G, Luc VH, David L, Emmanuel G, Philippe M, Stéphane C, Frédéric , Gil B, Claude A, Gildas P.
Tous les vins ont été dégustés à l’aveugle dans l’ordre ci-après et l’identité à été dévoilée avant de passer au vin suivant. Le Gd cru Bruderthal a été volontairement dégusté en dernier, car estimé plus liquoreux que les autres, il aurait pu mettre en deçà les autres vins. Ils n’ont pas été carafés mais ont été bus à température de 10° environ.
Hors concours (donnation Stéphane)
Fendant de Fully, Valais, Suisse, Gérard Roduit et Jean-Marie Arlettaz.
Tiens, une capsule à vis ! La robe est claire et parlante, sur des arômes artificiels de Bourbon. La bouche est mince mais de petites notes de réglisse s’ouvrent. Un léger pétillant semblable au gris de Toul. Un manque d’acidité certain. Une découverte pour le cercle qui s’expatrie en dehors de la France.
Dégustation à l'aveugle
Frey-Sohler, Rittersberg 2003, Scherwiller (67) (7,5 €)
Teinte claire, légèrement paille. Senteurs de pain d’épices, de beignets d’acacia et de miel. Bouche de litchi (légère) et petite acidité. Vin encore dans sa jeunesse. LVH reconnaît un vin dit « médaillé », vinifié traditionnellement et conforme aux Tokay pinot gris. Bonne entrée pour ce vin qui servira un peu d’étalon.
Cave de Hoen, Baron de Hoen 2003, Beblenheim (67) (8,5 €)
La couleur est paille claire. De belles larmes sur le verre. Nez de musc, miel et bonbons au miel. Agréable à la bouche, puis s’arrête très vite. Une déception. Se révèlera un peu avec le repas
Domaine Paul Blanck, Grand Cru Fürstentum 2001, Kintzheim (68) (17 €).
Belle robe à reflets verts et complexes. Nez de fruits confits, de feuilles mortes et de sous bois. Petit goût en bouche de caramel, de réglisse et d’abricots secs. Belle finale. Bel équilibre qui laisse présager un Gd Cru
Les Vignerons réunis, Grand Cru Schlossberg 1999, Kintzheim-Kaysersberg (68) (8.95 €)
Belle teinte or soutenue, avec des larmes grasses ++ . Nez de coing, tilleul et de miel. En bouche, fruits confits et mirabelle. Une autre belle bouteille.
Marcel et José Ebelmann, Grand Cru Zinnkoepflé 2003, Soultzmatt (68) (9 €)
Jolie robe jaune paille. Nez floral et d’acacia. Bouche de caramel, litchi, abricots secs et coing. Une harmonie de saveurs simples.
Gérard Neumeyer, Grand Cru Bruderthal 2000, Molsheim (67) (15€)
Jolie couleur jaune paille soutenue. Des larmes vertes sont présentes. Le nez est sur les fruits confits et exotiques (mangue). On peut noter de une légère pointe de cassonade. La bouche est fraîche, sur les fruits. L’acidité est équilibrée sur une bonne longueur.
Dégustation équilibrée qui a montré une palette de différentes vinifications pour ce cépage. Pour éviter toute confusion avec le Tokaji de Hongrie, la dénomination « Tokay d’Alsace » n’est pas autorisé. Le nom de l’appellation sera prochainement réduit au simple « pinot gris ».
Les vins ont été bus de nouveau sur le repas : des asperges en entrée puis un Baeckeoffe. Soit dit en passant que ce plat a soigné tous les plans de progrès de certains dégustateurs (4 kg de viande et 3,5 kg de pommes de terre) : les plats ont été vidés : bravo Catherine
Si un classement il devait y avoir, ce pourrait être celui-ci :
1 : Gérard Neumeyer, Grand Cru Bruderthal 2000 & Marcel et José Ebelmann, Grand Cru Zinnkoepflé 2003,
2 : Les Vignerons réunis, Grand Cru Schlossberg 1999,
3 : Domaine Paul Blanck, Grand Cru Fürstentum 2001