Cahors/Madiran

Dégustation du 29 avril 2005 chez Luc et Brigitte

Etaient présents : Brigitte VH, Luc VH, David L,  Emmanuel G, Stéphane C, Frédéric B, Gil B, Claude A, Gildas P.

Tous les vins ont été dégustés à l’aveugle dans l’ordre ci-après et l’identité à été dévoilée avant de passer au vin suivant. Ils n’ont pas été carafés mais chambrés. Les Cahors ont été groupés ainsi que les Madiran pour pouvoir les comparer entre eux. Commençons par les Cahors.

Cahors

Château de Chambert, Cahors 1998, (env. 7 €)

La couleur est d’un beau rouge rubis, claire, limpide et fluide. De légers reflets orangers sont présents autour du verre. Au nez, présence de fruits rouges et de cassis le tout sur un léger boisé. Petite senteur alcoolisée. Une bonne longueur, mais une acidité un peu présente enveloppe la bouche. Légère astringence en finale.

Château Lagrezette, Cahors 2002 (10 €)

La robe est violacée voire encre, profonde. La frange est aussi violacée et les larmes sont tanniques. Légère approche boisée. Présence de vanille, de cèdre, senteur de boite marocaine en thuya et de caramel.

Bonne longueur, équilibré, prometteur, bouche de noyau de griottes. Une  belle homogénéité et harmonie pour ce vin. Bon rapport qualité/prix : son propriétaire, Gil, repart avec une commande ferme de 48 bouteilles provenant des dégustateurs autour de la table !

Château Lagrezette, Cahors 1997 (12 €)

Robe légèrement trouble, opaque, pourpre. Le disque est évolué, un peu orangé. ANIMAL : cheval (crottin pour certains), pipi de chat. Léger boisé. L’animal s’estompe à l’aération pour des senteurs florales : glycine, oeillets. Bouche florale (rose), de fruits (framboise, griotte. Fatigue un peu, peut-être du à l’âge. Surprise au moment de le dévoiler : Il n’est pas trop comparable au Lagrezette bu précédemment.

Les hauts de Grezette, Cahors 2000 (4,50 €)

Beau rouge grenat mais assez clair, stable. Présence de tabac, caoutchouc brûlé ++. Le nez est alcoolisé et acidulé. La bouche est courte fade et très acide. On ne pourra pas en dire plus... L’évier de la soirée ? !

Madiran

Château Montus, Madiran 2001 (15 €)

Robe opaque, sombre, limpide et gras. Les larmes sont violacées ! Nez boisé, légèrement alcoolisé, de pruneaux à l’eau de vie, mures, café non torréfié et de bourbon. Bouche plaisante, de café et d’une longueur appréciable. Peut encore largement vieillir.

Château d’Aydie, Madiran 2000 (14 €)

Intense couleur sanguine. Les larmes sont rosées. Senteur de confiture aux fruits rouges, de chocolat. Un peu d’alcool à l’aération. Tannique, la bouche est un peu acide et asséchante. Ce vin est à garder encore quelques années (5 ans ?) pour mieux en profiter.

Bouscassé, Madiran 2001 (8€)

Encore une belle couleur, dense, opaque et noire. Le nez révèle des notes de tabac, fruits rouges, plus particulièrement de framboise ainsi qu’un peu de lilas. Le boisé est fondu. Une bouche tannique, un peu acide, mais sur un fruité agréable. A boire dans les 2 ans.

Dégustation intéressante :

La palme revient au Château Lagrezette 2002 pour les Cahors.

C’est le Montus 2001 qui remporte la catégorie des Madiran, suivit de près par Aydie.

Les vins ont été bus de nouveau sur le repas préparé par Brigitte : Un superbe tournedos Béarnaise (maison SVP ! ) accompagnés d’endives grillées au parmesan et pommes de terres vapeur. En dessert, un moelleux au chocolat arrosé d’un Pacherenc du Vic-Bilh moelleux, chateau Aydie 2001 (donation Luc. Les notes ne sont pas là, mais ce fût un vrai délice) : si tout ça c’est pas le bonheur !